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« Au nom de tous les miens »

Bernard TAPIE

« Le Boss » : Président de l’OM (1986 à 1993)

Jamais épargné, souvent conspué, « Nanar » est la définition même de la résilience. C’est un exemple à suivre pour toutes les générations. Alors bien plus qu’une star ou un monument, notre Bernard TAPIE est une icône.
Il nous a quittés le 3 octobre 2021, à l’âge de 78 ans, mais j’entends encore résonner sa voix sortie des vestiaires, lorsque la prestation de nos Olympiens n’était pas à son goût.
Son nom restera à jamais gravé dans nos mémoires.
Tu es parti, mais où que tu sois Boss, sache que tu nous manqueras toujours.

Michel HIDALGO

Photo Michel HIDALGO

Directeur général de l’OM (1986 à 1991)

Une carrière dans le football qui force au respect et à l’admiration. Connu dans le monde entier, Michel HIDALGO s’est éteint à Marseille le 26 mars 2020. Il avait alors 87 ans, mais il y a fort à parier que son nom retentira bien plus longtemps encore.

Robert-Louis DREYFUS

Photo Robert-Louis DREYFUS

Président de l’OM (1996 à 2009)

Si la providence avait un nom, elle s’appellerait Robert-Louis DREYFUS, comme notre centre d’entraînement.
C’était bien le minimum que le club puisse faire pour remercier un homme d’affaires qui n’a jamais compté son argent pour aider l’OM. Malgré vents et marées, le poussant même devant les tribunaux, il n’a jamais failli. Il ne faisait pas l’unanimité auprès des supporters, mais son amour pour l’OM était intarissable.
On évoque toujours des pointures marseillaises avec nostalgie, mais il surclasse la plupart d’entre eux.
Monsieur Robert-Louis DREYFUS s’est éteint le 4 juillet 2009, mais notre dette envers lui est éternelle, ne l’oublions jamais.
Adieu et merci Monsieur le Président.

Pape DIOUF

Photo Pape DIOUF

Président de l’OM (2005 à 2009)

Sa façon de s’exprimer était à montrer en exemple, c’était aussi le signe d’un esprit vif et pertinent.
Sa simplicité, sa proximité avec les autres et bien d’autres qualités nous feront regretter ce grand Homme.
Il nous a quittés le 31 mars 2020, à l’âge de 68 ans, mais jamais nous n’oublierons cet être exceptionnel.
Si la paix et le paradis existent, nul doute que tu seras un de leurs ambassadeurs. Adieu et merci Pape !

Raymond GOETHALS

Photo Raymond GOETHALS

« Raymond la science » (1990 à 1993)

Entraineur puis Directeur technique, Maître GOETHALS a tout gagné avec l’OM.
Grâce à lui, en 1992, le club entre dans l’histoire en n’encaissant que 21 buts dans le Championnat de France. L’année suivante, il porte l’équipe au sommet de l’Europe.
Certains ont du talent, lui avait du génie.
Il nous a quittés le 6 décembre 2004, à l’âge de 83 ans, mais jusqu’à mon dernier souffle il me manquera. Paix à ton âme Raymond ! Et merci ! Pour l’OM ! Et la France entière !

Rolland COURBIS

Photo Rolland COURBIS

Entraineur de l’OM (1997 à 1999)
« Le match du siècle »

C’était le 22 août 1998. L’arbitre siffle la fin de la première période et l’OM rentre aux vestiaires mené 4 buts à 0 par Montpellier, au stade Vélodrome !
La suite, je vous invite à la lire dans «  les moments historiques ».
Merci Rolland ! Comme disait un grand homme du football portant le même nom : « Après avoir vécu ça, on peut mourir en paix ».

René MALLEVILLE

Photo René MALLEVILLE

La référence

Un peu comme un mariage, avec René c’était pour le meilleur ou pour le pire. Lorsque l’OM gagnait, il riait si fort qu’on y voyait ses amygdales, mais lorsque l’équipe montrait grise mine, René sortait le hachoir. Sa minute (ou du moins son quart d’heure) sur LePhocéen.fr en était la preuve.
Avec René, pas de langue de bois, on aime ou on n’aime pas, c’est le même tarif. C’était ça aussi l’authenticité.
Malgré tout, son aura était si grande, qu’il a même fini par conquérir le cœur des Parisiens. Hélas, à l’âge de 74 ans, René nous a quittés. C’est arrivé le 19 septembre 2021, à Marseille bien sûr, à cause du « crabe » disait-il.
Mais pour la vie, René continuera à guider nos chants, j’en suis persuadé. Adieu l’artiste ! Tu vas nous manquer.

Jean-Pierre PAPIN

Photo Jean-Pierre PAPIN (JPP)

« JPP » (1986 à 1992)

Notre légende ! Mon idole !
Ballon d’or en 1991, auteur de reprises de volée et de retournées acrobatiques incroyables, appelées « papinades », Jean-Pierre PAPIN est mondialement considéré comme l’un des plus grands footballeurs vivants. S’il fallait décrire l’OM en un mot, je dirais « JPP ! ». Mon seul regret, le sien aussi, le voir en face de nous le 26 mai 1993. Cela dit, ça ne change rien à l’estime, au respect, et à la reconnaissance que nous avons pour lui. Que la bonne mère te protège !
Au nom de la France entière, merci pour tout JPP !

Mamadou NIANG

Photo Mamadou NIANG

« Mamad » (2005 à 2010)

Pourquoi « Droit au but » est la doctrine de l’OM ?
Il suffit de regarder jouer Mamadou NIANG pour comprendre.
Ayant le sens du collectif, une vision du jeu impériale, une technique parfaite, et au moins 4 ou 5 poumons, « Mamad » nous a régalés pendant des années.
Sa place dans le Hall of Fame marseillais est indiscutable.
Pour l’ensemble de ton œuvre, et ce que tu apportes encore à Marseille aujourd’hui, un GRAND MERCI Monsieur NIANG.

Didier DROGBA

Photo Didier DROGBA

« Le phénomène » (2003 à 2004)

Il n’est pas resté très longtemps à Marseille, mais il a marqué tous les esprits. D’une part, car c’était un joueur incroyable, capable de prendre le ballon et d’inscrire un but tout seul à l’autre bout du terrain. D’une autre, car l’OM réalisait le plus gros transfert de son histoire, en revendant la perle ivoirienne 36 millions d’euros à Chelsea.
S’en suivirent de nombreux épisodes durant lesquels nous avons tous espéré son retour en Provence, mais ce n’était que des spéculations.
Comme souvent, l’argent prime sur beaucoup de choses. Je le regrette, mais je respecte son choix.

Djibril CISSÉ

Photo Djibril CISSÉ

« Djib » (2006 à 2008)

Longtemps espéré, le très courtisé Auxerrois a mis du temps à rejoindre la Provence, mais les conditions financières étaient difficiles. Djibril CISSÉ nous a tout de même régalés par son talent et son sens inné du but. Sa détermination, notamment à revenir de blessures très importantes, est un exemple à suivre sur un terrain et en dehors. « Djib » est une belle personne qui porte toujours l’OM dans son cœur, tout autant que nous portons son nom dans le nôtre. Bravo et merci champion !

SKOBLAR et MAGNUSSON

Photo SKOBLAR et MAGNUSSON
Josip SKOBLAR (à gauche)
et Roger MAGNUSSON (à droite)

« La doublette infernale » (1969 à 1974)

Né en ex-Yougoslavie, et venu en prêt à la fin de l’été 1966, Josip Skoblar a tout de suite marqué les esprits en inscrivant 17 buts en 18 matchs. Il retourne ensuite à Hanovre, mais revient 3 ans plus tard, et forme avec son partenaire Roger Magnusson à la passe, un duo en attaque qui n’avait pas son égal.
Lors de la saison 1970-1971, Skoblar inscrit 44 buts en championnat (sans tirer les penaltys), le troisième meilleur résultat derrière Hector Yazalde (Sporting / 46 buts en 1974) et Messi (Barcelone / 50 buts en 2012).
En 1971, Josip Skoblar recevra le soulier d’or européen en récompense, et reste encore à ce jour le seul et unique joueur du Championnat de France à avoir obtenu ce titre.
Au final, durant sa carrière à l’OM, Josip Skoblar a marqué 2 quadruplés, 8 triplés et 36 doublés, un total de 158 buts en 194 rencontres, faisant de ce prodige le deuxième meilleur buteur de l’histoire du club, derrière notre inimitable JPP.
Un grand chapeau à notre doublette infernale, qui mérite encore aujourd’hui toute l’estime qui leur revient.
Bravo messieurs ! Et un grand MERCI surtout !

Chris WADDLE

Photo Chris WADDLE

« Le magicien » (1989-1992)

À l’époque durant laquelle Chris Waddle évoluait à Marseille, les tests ADN n’existaient pas, sinon, dès la traditionnelle visite médicale de pré-recrutement, on aurait tous été surpris de découvrir que l’ADN de l’Anglais était 100% Phocéen !
Ses passements de jambe ont enflammé le Vélodrome, et les défenses adverses.
La nuque longue à la Starsky et Hutch, le maillot en dehors du short, les chaussettes baissées jusqu’aux chevilles, c’était ça aussi le style Waddle.
Sur le terrain, il vivotait, trottinait souvent, puis on ne sait pas pourquoi, il se mettait soudain à accélérer comme un dingue, prêt à défier l’équipe tout entière balle aux pieds, ou alors il adressait une passe lumineuse, millimétrée, pour un de ses coéquipiers. Un joueur formidable, une pièce maitresse du Hall of Fame !

Abedi PELÉ

Photo Abedi PELÉ

« Le technicien » (1987 à 1993)

Dans la famille AYEW je demande le père, mais nous aurions très bien pu citer les fils : « Jordan et André ».
Une famille en or, comme l’émission TV, à une différence, c’est que celle-ci est née pour faire vivre l’OM, et la ferveur de ses supporters.
On n’oubliera jamais les cavalcades d’Abédi PELE dans le milieu de terrain milanais, eux-mêmes doivent encore s’en souvenir. Bravo et un GRAND MERCI surtout !

Franck RIBÉRY

Photo Franck RIBÉRY

« Le missile » (2005 à 2007)

J’étais au stade Vélodrome lorsque l’OM accueillait Metz.
Un jeune homme, peu connu, avait semble-t-il de grosses capacités. À ce point, je ne pensais pas. C’était un missile à droite qu’il était impossible de rattraper, et que l’OM a réussi à obtenir quelques mois plus tard. Je suis ravi que Franck RIBÉRY ait porté le maillot olympien, pas suffisamment longtemps à mon goût, mais sa carrière au Bayern lui donna raison.

Dimitri PAYET

Photo Dimitri PAYET

« Le talentueux »

Originaire de la Réunion, le natif de Saint-Pierre s’est d’abord illustré à Nantes en 2005, puis à Saint-Étienne en 2007. Il poursuit à Lille en 2011, avant de rejoindre la cité phocéenne deux ans plus tard.
Technicien incontournable de l’Olympique de Marseille, Dimitri nous régale à chacune de ses apparitions. Après un rapide détour en Angleterre, il marque définitivement son attachement au club en revenant au Vélodrome. Sa vision du jeu et ses éclairs de génie font basculer un match à tout moment. Hélas, quelques blessures intervenues aux plus mauvais moments, le privent de la gloire qu’il mérite. Didier Deschamps semble avoir des œillères et ne l’appelle plus en équipe de France, c’est fortement regrettable, mais cela n’enlève rien à sa qualité de jeu, et à l’admiration que nous avons pour lui. Que la Bonne Mère te protège Dimitri, et qu’elle te garde aussi performant encore pendant longtemps. Avec tous nos remerciements. Le peuple marseillais !

Basile BOLI
(1990 à 1994)

Photo Basile BOLI

« Dieu existe, il s’appelle Basile ! »

Beaucoup diraient sans doute que leur mariage ou la naissance de leurs enfants est le plus beau jour de leur vie, d’autres répondraient sans doute que c’était le 26 mai 1993, durant lequel la fameuse tête de Basile BOLI permit à l’OM d’être sacré Champion d’Europe ! Dire l’importance de cet homme pour le patrimoine français tout entier.
Basile est le symbole de la simplicité, de l’abnégation, de cette capacité à continuer à y croire et à ne rien lâcher, surtout lorsqu’il y a des difficultés.
À chacune de ses apparitions, à la télé ou ailleurs, j’éprouve un sentiment indescriptible.
Basile c’est la joie, c’est le bonheur, c’est la liberté, c’est la définition même de la vie.
Dans les moments difficiles, il m’est arrivé parfois de douter, je dois bien l’avouer, mais je sais aujourd’hui que Dieu existe, et qu’il s’appelle Basile BOLI !

Carlos MOZER

Photo Carlos MOZER

« La terreur » (1989 à 1992)

Beaucoup disaient qu’il valait mieux rencontrer Carlos MOZER le jour plutôt que la nuit, sur un terrain de foot, peu importe. Ce monument était implacable, rapide et vif, il ne laissait rien passer, si ce n’est les restes.
On a pour habitude de dire : « La meilleure défense, c’est l’attaque », mais ceux qui disent ce genre de choses n’ont jamais joué contre Carlos.
S’il ne devait n’y avoir qu’un défenseur, ce serait lui, pas un autre. Gloire à vous Monsieur MOZER !

Karl-Heinz Förster

Photo Karl-Heinz Förster

« Le professionnel » (1986-1990)

Stoppeur impitoyable, aux tacles incisifs, l’Allemand avait également un jeu de tête à déconcerter tout attaquant.
Cité en exemple par ses coéquipiers pour son professionnalisme, Karl-Heinz Förster était un joueur remarquable.
Naturalisé Français en 1989, il réalise le doublé Coupe-Championnat la même année, et remporte encore le Championnat l’année suivante.
C’était une pièce maîtresse de notre effectif, que toutes ces années après nous n’avons toujours pas oublié. Pour l’ensemble de votre œuvre, votre place dans le Hall of Fame de l’OM est indiscutable, monsieur Förster !

Éric DI MÉCO

Photo Éric DI MÉCO

« Jamais en dessous de la gorge » (1988 à 1994)

Il y a longtemps, les protège-tibias n’étaient pas obligatoires pour jouer, sauf si vous saviez qu’Éric DI MÉCO était en face. Dans ce cas, il valait mieux placer les protections au niveau du cou, car il arrivait que le défenseur marseillais fasse des sorties quelque peu aériennes. Chacun sa marque de fabrique, la sienne laissait des traces.
Il jouerait sans aucun doute moins de 10 minutes par match avec les conditions actuelles d’arbitrage, mais il faisait le spectacle à l’époque, et ça, c’était quelque chose croyez-moi. Bravo et merci Éric.

Franck SAUZÉE

Photo Franck SAUZÉE

« La frappe historique ! » (1988 – 1993)

Franck Sauzée n’a pas mis longtemps pour se faire connaître, car dès sa première saison sous le maillot marseillais en 1988, il réalise le doublé Coupe-Championnat.
Après un petit crochet vers Monaco en 1991, où il gagne encore la coupe de France, il revient un an plus tard, puis décroche l’ultime trophée en 1993 avec la grande équipe.
Rude, mais juste techniquement, Franck a aussi une frappe lourde et surpuissante qui fait trembler les filets adverses à de nombreuses reprises, notamment en 1988 lors de la 35ème journée, lorsqu’il offre la victoire aux Olympiens face au PSG, à l’aide d’un missile tiré à plus de 20m, qui restera dans les anales.
Excellent commentateur sur les plateaux TV, Franck Sauzée est un grand professionnel qu’on ne se lasse pas de voir et d’écouter. Merci Champion !

Habib BEYE

Photo Habib BEYE

« La tour de contrôle » (2003 à 2007)

Il fallait demander l’autorisation à Habib BEYE pour entrer dans la surface de réparation marseillaise, sinon c’était quasi mission impossible. « Un roc, une tour de contrôle », les mots pour le décrire sont nombreux.
Il ne lâchait rien. Atteint au visage par inadvertance, il perd un bout de dent contre Newcastle, mais revient sur la pelouse comme si rien ne s’était passé. Une concentration et un sens du devoir à toute épreuve.
Un grand professionnel, comme lorsqu’il commente les matchs à présent. Bravo et merci Habib !

Lorik CANA

Photo Lorik CANA

« L’Albanais » (2005 à 2009)

Né le 27 juillet 1983 en Yougoslavie, titulaire indiscutable dans l’équipe nationale d’Albanie, Lorik CANA avait un jeu quelque peu virulent dirons-nous. Il a d’ailleurs reçu 54 cartons jaunes sous le maillot marseillais, un record !
Il aimait l’OM comme sa patrie, et pouvait jouer 6 à 7 matchs à la suite sans éprouver une once de fatigue, à peine exagéré comparé à la réalité.
Lorik CANA fait partie de la famille olympienne, ne pas le citer eut été une faute professionnelle. Chapeau et merci !

Daniel VAN BUYTEN

Photo Daniel VAN BUYTEN

« Le colosse belge » (2001 à 2004)

On cherchait un défenseur central solide, quel étonnement de voir qu’on avait aussi un attaquant. Ses chevauchées spectaculaires vers l’avant, ses montées sur corner suivies des buts de la tête et autre, ont fait entrer ce colosse dans le livre d’or de l’OM.

Taye TAIWO

Photo Taye TAIWO

« L’artilleur » (2005 à 2011)

Si le code de la route s’appliquait sur un terrain de football, Taye TAIWO aurait eu des retraits de permis tous les week-ends. Ses frappes étaient si puissantes qu’il paraît même que les joueurs adverses tiraient à la courte paille, pour aller dans le mur lors des coups de pied arrêtés. Un souvenir que je n’oublierai jamais, sa joie qu’il a exprimée aux supporters marseillais, après la victoire de l’OM au Parc des Princes, notamment la fameuse chanson : « Les Marseillais ! Montent à Paris ! Pour… » vous connaissez la suite, ça lui a coûté un match de suspension par la fédé. Mais toutes ces années après j’en rie encore ! Ce n’est pas grand-chose, mais parfois, ces petits moments restent éternels. C’est ça aussi la magie du football. « Hissez haut ! Taye TAIWO ! »

Steve MANDANDA

Photo Steve MANDANDA

« El fenomeno » (20 août 2008 – 6 juillet 2022)

613 matchs joués avec l’OM, dont 101 en coupe d’Europe, portier indiscutable de notre équipe marseillaise, Steve Mandanda était bien plus que notre capitaine, c’était notre emblème.
Hélas, un coach Argentin farfelu, l’a d’abord poussé sur la touche, puis vers Rennes quelques mois plus tard. Quelle déception ! Quelle désolation ! Steve n’avait que 37 ans, ce n’est pas vieux pour un gardien. Pour rappel, le PSG n’avait pas hésité à s’offrir les services de Gianluigi Buffon, pourtant plus âgé… El fenomeno méritait non seulement sa titularisation, mais selon moi, il avait encore largement sa place en équipe de France.
Il va terriblement nous manquer, et le voir un jour face à nous me rendra très triste.
Le staff olympien ne pouvait faire pire. Adieu l’artiste, inutile de préciser que tu as les clés de la maison, alors reviens nous voir quand tu veux. Avec toute notre reconnaissance, et notre admiration.

Gaëtan HUARD

Photo Gaëtan HUARD

« Le malchanceux » (1988 à 1991)

Auteur d’un doublé coupe-championnat en 1988 avec l’OM, Gaëtan HUARD était un gardien formidable ! Concentré, attentif, il ne manquait pas d’élever la voix pour replacer sa défense, ou la rappeler à l’ordre. Malgré les ténors qu’il avait en face ou contre lui, il faisait preuve de beaucoup d’assurance.
Hélas, un fait de jeu qu’on pourrait qualifier d’anodin a scellé le sort de sa carrière. C’était le 21 mars 1990 contre le CSKA Sofia, à l’occasion des quarts de finale de la coupe des clubs champions. Lors d’une sortie, il percute son coéquipier Éric Mura, et se brise une jambe. Les moyens médicaux n’étant pas ce qu’ils sont aujourd’hui, sa convalescence fut délicate. Il était donc difficile de revenir au plus haut niveau, et de concurrencer un Fabien Bartez fraichement arrivé.
Quoiqu’il en soit, Gaëtan HUARD a gravé son nom dans le marbre provençal, et restera à jamais un des plus grands gardiens de l’OM.

Pascal OLMÉTA

Photo Pascal OLMÉTA

« Le Corse » (1990 – 1993)

Né à Bastia le 7 avril 1961, Pascal Olméta a un fort caractère, et a su s’imposer comme un gardien indiscutable de l’Olympique de Marseille. Il possède d’ailleurs l’un des plus beaux palmarès du club, car il gagne le Championnat de France à deux reprises, et participe à la finale de la grande coupe d’Europe en 1991, qu’il remporte deux ans plus tard. Son apparition dans La ferme célébrités a montré sa forte personnalité et son authenticité, une valeur de plus en plus rare de nos jours, mais qu’il était important d’avoir pour jouer à ce niveau. Bravo et merci Pascal !

Fabien BARTHEZ

Photo Fabien BARTHEZ

« Champion du monde ! » (2004 – 2006)

Premier gardien marseillais à être sacré Champion du monde avec l’équipe de France en 1998, Fabien était respecté et craint par de nombreux attaquants. Déterminé à aller au contact du ballon et de l’adversaire, au sol ou dans les airs, il savait s’imposer et faire la différence. Doté d’un caractère bien trempé, il rassurait sa défense, et attirait même les convoitises de Laurent Blanc, dont le rituel du baiser sur le crâne est toujours présent dans nos têtes. Fabien Barthez est au football français ce que la Joconde est au Louvre, le citer dans le Hall of fame n’était donc qu’une formalité. Bravo monsieur le voltigeur.

Andreas KÖPKE

Photo Andreas KÖPKE

« Le mur de Berlin ! » (1996 – 1999)

Après l’Euro 1996, Andreas KÖPKE devait rejoindre le FC Barcelone, mais un problème d’habilitation de son agent en décida autrement. L’Allemand finit alors dans les cages olympiennes, pour notre plus grand bonheur. Durant deux ans, il a alors réalisé des matchs extraordinaires, en arrêtant d’innombrables buts. Hélas, Courbis préféra le jeune Porato, décrit à l’époque comme le successeur de Barthez, mais toutes ces années après, le Mur de Berlin est toujours présent dans nos mémoires. Bravo et merci monsieur KÖPKE !

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